Ces derniers jours, partout dans le monde, des gens s'affairent à dégager les décombres du tremblement de terre et à attendre avec impatience d'autres répliques.
Ces décrets, signés simplement et joyeusement par un certain pays, choquent le monde entier. Du gel de l'aide à l'augmentation des droits de douane, en passant par la relocalisation de dizaines de milliers de diasporas, voire plus, de ce pays et du continent. Les gens sont inquiets et mécontents. Mais le mieux est de se plier à leurs exigences et de prier.
L'administration qui a signé ces décrets réussit à maintenir ce continent à distance, lorsqu'elle apporte son aide et son assistance. Entre-temps, selon un membre du Congrès américain, l'argent de son aide étrangère pourrait avoir servi à financer des groupes terroristes à travers le monde, dont Boko Haram.
L'administration réussit à revenir sans cesse sur les engagements internationaux solennellement pris par son pays. Cette fois, elle se retire de l'OMS et de l'Accord de Paris sur le climat, et ce n'est pas fini. C'est tout simplement faire tourner la roue de l'histoire à l'envers. Et l'argument avancé ? Le monde a une dette envers cette administration et le pays qu'elle représente.
L'administration réussit à inventer de nouveaux mots comme « MAGA ». Qu'y voit-on ? Mi-lamentation, mi-écho du passé, mi-menace pour l'avenir.
Trop longtemps, l'administration et le pays qu'elle représente sont perçus par beaucoup comme un phare. Elle contraint les nations, sous peine d'extinction, à adopter ses méthodes ; elle les contraint à introduire en leur sein ce qu'elle appelle la civilisation démocratique. En bref, elle veut créer un monde à son image.
Les gens prennent conscience de la situation et s'éveillent. L'illusion d'un phare a été noyée dans les eaux glacées des calculs égoïstes du pays. Les grands mots comme « droits de l'homme » et « démocratie » ne sont que le masque de l'hypocrisie et du "deux poids, deux mesures".
Les gens dédaignent de cacher leurs opinions. Le nom du pays ? L'ultra-égoïste Armstrong. L'écriture est sur le mur.
(L'auteur est un commentateur des affaires internationales, écrivant régulièrement pour Xinhua News, Global Times, China Daily, CGTN, etc. Il peut être contacté à l'adresse gangping1a2@gmail.com).