Par Héribert-Label Élisée ADJOVI/ Président du Groupe de Réflexion de Xi'an pour la Coopération et le Développement Sino-Africain
Impossible de parler de la Chine sans évoquer ce lieu mythique. Construit au cœur de la Cité interdite à Beijing, le Musée du Palais, cet ancien palais impérial, fut le centre névralgique du pouvoir et résidence impériale des dynasties Ming et Qing pendant plus de cinq siècles. Le 10 octobre 2025, la Chine et le monde ont célébré le centenaire de ce monument emblématique, plus vaste et mieux préservé que tout autre ensemble palatial en bois au monde et aujourd’hui, l’un des plus grands musées d’art et d’histoire en Chine et dans le monde entier.
Un siècle de préservation et de rayonnement - Fondé en 1925, le Musée du Palais a transformé l’ancienne résidence impériale en un espace public dédié à la culture et au patrimoine. - Il conserve plus de 1,8 million d’objets, dont des trésors impériaux, des peintures, des calligraphies et des artefacts historiques. - Depuis son inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1987, la Cité interdite est reconnue comme le plus vaste complexe palatial en bois encore existant.
Une célébration visuelle et historique À l’occasion du centenaire du Musée du Palais, ses portes ont été grandement ouvertes au public du monde entier. Art, architecture, traditions étaient au rendez-vous. Une série de photographies comparatives a été également dévoilée, mettant en parallèle des vues anciennes et contemporaines de la Cité interdite. Ces images illustrent la continuité architecturale et la restauration minutieuse du site.
Héritage impérial et modernité - Construite entre 1406 et 1420 sous l’empereur Yongle, la Cité interdite a abrité 24 empereurs jusqu’à la chute de la dynastie Qing en 1911. - Elle s’étend sur 72 hectares, avec plus de 980 bâtiments et 8 000 pièces, témoignant de l’ingéniosité architecturale et du pouvoir impérial chinois.  Un symbole de dialogue culturel Le centenaire du Musée du Palais marque non seulement un jalon historique, mais aussi une opportunité de renforcer les échanges culturels entre la Chine et le monde. La Cité interdite demeure un pont entre tradition et modernité, entre mémoire impériale et patrimoine universel... le passé impérial dialogue désormais avec le monde moderne.